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 Sevda Yilmaz — Holos, Éveillé

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LVL
21
Stranger Things
    CONNECTION : FAILED
Sevda Yilmaz

Messages : 21
Karma : 11
Âge : 34 ans
Emploi : Tueur à gage et brigadier chez Bratva
Quartier de domicile : Peccole Ranch
Alignement : Loyal mauvais
Citation : (quand j'en trouverai une)

https://holos.forumsrpg.com/t127-sevda-yilmaz-holos-eveille-minohttp://holos.forumactif.com


Sevda Yilmaz
Stranger Things
21
11
34 ans
Tueur à gage et brigadier chez Bratva
Peccole Ranch
Loyal mauvais
(quand j'en trouverai une)
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Emploi : Tueur à gage et brigadier chez Bratva
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Sevda Yilmaz
Mer 17 Avr - 21:34

Sevda Yilmaz
Whenever I fall, if ever at all, you're there to watch me crumble - Machine Head

Amical
Passionné
Calme
Sincère
Exigeant
Râleur
Désinvolte
Enfantin
Sevda Yilmaz
Trente-quatre ans
03 Février 1985
Niğde, Turquie
Russe, ex-Turc
Tueur à gage, brigadier chez la Pieuvre rouge
Las Vegas, Peccole Ranch
Loyal mauvais
Holos éveillé
Mikhail Jirov — Sirius the Jaeger
Life of Brian
There's no Messiah in here. There's a mess all right, but no Messiah.


Espoir. Et ciseaux en papiers. Au firmament, en guerre par l’esprit sous le regard narquois de l’univers. Qu’il connaît peu, qu’il connaît bien. Qu’il adore et qu’il déteste. Auquel il sourit avec alégresse. Et avec ce seul mot aux lèvres :
« Flemme. »

- Quand on l’connaît pas, Sevda c’rien que l’cliché des vieux binoclards de films policiers, à s’faire passer pour le con de service en s’trimballant dans les mêmes fringues là où il y a de l’alcool et des toilettes. Celui qu’les flics viennent voir quand ils coincent parce que c’était un ancien plein de ressources ou une gouille dans l’genre. Aux seules différences qu’il n’porte pas de lunettes et qu’il est dans l’mauvais camp, ha, ha, ha.

Brûlures. Et de la glace fondue. A l’imagination, illusionné de choix le long du rigide fil de sa vie. Qu’il connaît peu, qu’il connaît bien. Qu’il adore et qu’il déteste. A laquelle il sourit avec détresse. Avec ce seul mot : « Merde. »

- Je l’ai toujours vu comme un mec sympa, sans plus ni moins. Il s’entend bien avec tout le monde, toujours à traîner dans le coin quand on a besoin de lui. Puis, un jour, il m’a proposé de me pointer chez lui pour récupérer l’pèze. Une petite piaule d’à peine trois pièces. C’qui m’a surpris, c’est que c’était propre. Rangé. Moi, je m’attendais à du bordel et de la crasse partout parce que, vu le type, difficile de croire qu’il sait s’occuper d’lui.

Et avec de grandes idées refoulées en tête, l’esprit d’un combattant et l’âme d’un poète, son ardeur compressée par les liens de son destin, son regard en sueurs, son sourire en cendres, un pas devant l’autre, d’un rythme essoufflé, il avance.

- T’es jamais entré dans sa chambre. Et moi non plus. Il n’y a que Maddy qui y a accès. D’après elle, c’est « la parfaite image de son esprit, le seul endroit qu’il garde pour lui, où il conserve tout ce qu’il ne partage pas. » Elle m’a dit qu’aucun d’entre nous ne le reconnaîtrait une fois à l’intérieur, alors qu’il ne change pas. On capterait juste des trucs qu’on aurait jamais soupçonnés. Je te jure que je la croyais tarée cette dame, elle est flippante sur tous les bords, alors j’ai ri. Mais elle m’a proposé une preuve à ses dires en me disant d’observer un peu mieux Sevda. Et, mec, tout le monde dit qu’il se douche jamais et qu’il s’habille tout le temps pareil, mais t’as déjà remarqué que ses vêtements sont toujours propres ? Tu l’as déjà vu crasseux l’gars ? Il sent même bon, bordel !

Il ne s’arrête que pour chanter avec le ciel, lorsqu’il se teint de la beauté de l’aurore. Les étoiles disparaissant sous ses yeux, marqués dans leur pâleur par cette irradiance magistrale, lui donnent envie de rêver d’un monde où chacun serait libre.

- Dans cette pièce, il y a ses rêves, ses envies, ses regrets. Il y a ses tableaux, ses crayons, ses pinceaux, ses lego, ses jouets empilés à n’en plus voir les murs, ses morceaux d’histoires, de poèmes, de chansons, de partitions de musique, le reste de son passé, les preuves qu’il s’est battu pour s’en sortir. Il y a les pensées intimes de l’adulte qu’il aurait aimé devenir et qu’il est sans le savoir, le sourire brillant de l’enfant qu’il a un jour été et qu’il est encore, et tout ce pour quoi il nous arrive de rire aux éclats ensemble sous la seule lumière qui passe par son velux. Il a grandi et est devenu indépendant, certes. Mais il restera à jamais mon protégé et je suis sûre que tu comprendrais si tu venais, un jour, à rencontrer l’homme qui dort derrière cette porte.

Un monde où, lui aussi, pourrait briller. Plutôt que de se sentir piégé comme le tigre et le chat qui décorent sa peau, entortillés dans la grande toile d’araignée qui couvre son dos.

- On a l’habitude des gars qui foutent n’importe quoi avec leurs tatouages. Faut juste les poser quelqu’part, pour pouvoir s’en vanter. Sevda a fait un peu d’art, lui, et ça fait plaisir. Genre t’as la toile sur tout son dos. Le tigre et l’matou en yin yang autour de la gonzesse avec son gosse… qui tient le flingue. Le gosse, oui. Le gosse tient le flingue. Pis t’as des fils qui se réunissent dans sa nuque pour dessiner l’clocher, et vers ses épaules pour jouer l’militaire. T’as juste la dague dans son cou qui casse un peu le truc, mais franchement, c’est pardonnable. J’lui d’manderai conseil la prochaine fois qu’j’irai me faire tatouer.

Et comme il aimerait fuir les mains glaciales qui le suivent, qui lui tiennent les épaules, et cette voix qui le dirige, qui lui susurre, mielleusement, que rien n’est fait pour être vrai. Que tout ce qui compte, c’est faire ce qu’il y a à faire. « Alors, fais. »

Car il se sent terne, Sevda. Il se sent plat, épuisé. Un moteur vidé de son essence, une roue crevée. Et même si Maddy ne cesse de lui décrire une luminance qu’il ne voit pas quand elle le regarde, malgré la chaleur de ses yeux caféinés, malgré l’assurance de son sourire, malgré sa présence plus que tangible dans ce monde où tout lui semble fantomatique, il peine à la croire. Ce n’est pourtant pas faute d’essayer. S’il y a quelqu’un qui pourrait l’en convaincre, c’est bien elle, et il le sait.

Ce n’est qu’en parlant avec elle, dans le refuge douillet qu’est sa chambre encombrée de babioles et de souvenirs, qu’il lui arrive d’oublier les chaînes qui le forcent à avancer, la bulle opaque qui le rend invisible. Dans ses bras, il retrouve cette maigre assurance qu’un nourrisson rencontre en se logeant entre les seins de sa maman, cette petite flamme de joie qui brûle tout le reste de l’extérieur, du boulot, des émotions. Cette conviction de pouvoir tout surmonter. Cette impression d’être invincible. Cette illusion d’avoir toujours eu le choix, d’être maître de soi, d’être libre.

D’être vrai.

Sevda Yilmaz — Holos, Éveillé Lydv


- Je n’ai que faire de la danse frénétique, étouffante, addictive d’un cœur tristement humain, pressé par l’âme rongeuse d’émotions, l’esprit enseveli des roches friables et persistantes, lourdes et pourtant enchaînées à nos jambes, que vous vous évertuez à appeler souvenirs, de l’épopée diaprée de vos attentes et le souper glacial que représente l’amour, l’agencement archaïque entre les regrets et l’espoir et vos représailles pour votre lamentable vie et la voisine qui a touché à votre mari et… j’en-passe. Peu importe à quel point vous vous pensez mauvais. Peu importe le monstre que vous croyez voir dans le miroir. S’il vous faut un bon coup de poing dans la figure pour réaliser que le monde n’est pas si noir, et qu’il est même surmontable, je veux bien le donner, moi.

The Holy Grail
Strange women lying in ponds distributing swords is no basis for a system of government.

Pile ou face ?
Pile et face.
Mais plutôt face.

Quel est votre signe astrologique ?
Verseau. Je crois.

Plutôt Parti Républicain ou Démocrate ?
A quoi ça servira quand on se fera envahir par les martiens ?

Pensez- vous que le hasard, c'est Dieu qui se promène incognito ?
Plutôt Satan.

Croyez-vous aux soucoupes volantes, aux projections astrales, à la télépathie, aux pouvoirs parapsychiques, à la voyance, à la chasse aux fantômes, à la télékinésie, à la transe médiumnique, au monstre du Loch Ness et à la théorie de l'Atlantide ?
J'aimerais, parce que c'est drôle. Bémol : je n'y arrive pas.

Ah et j'oubliais : la réincarnation, ça vous parle ? Êtes-vous persuadé(e) d'avoir été un philosophe barbu et barbant dans une vie antérieure ?
Honnêtement, si j'avais déjà existé une fois avant d'exister aujourd'hui, je devais être un octopus quelconque.

The Meaning of Life
Well, that's the end of the film. Now, here's the meaning of life.


« Il fallait bien que ça finisse. »


Les pétales semblables de leurs prunelles s’entrechoquaient, éclatant du même bruissement glacial de deux peaux ennemies. Un toucher amèrement doux malgré la violence de l’acte et les cris estompés du perdant.

Son reflet y nageait comme un poisson dans l’eau, plus véritable qu’à la rencontre d’un miroir. Toute sa vie y était logée. Tout son cocon de confort et de chaleur, derrière les portes de ses yeux, de son regard si rassurant. Et nulle part ailleurs.

« On ne pardonne pas les traîtres. »


Et ses propres mains, forgées par l’âge et le métier, s’étaient mises à trembler en levant l’arme. Comme de la roche devenue friable, de l’acier en fusion.

« Papa. »


Jamais il n’avait eu l’occasion de voir des larmes luire sur son visage de roc ou son sourire se parfaire d’émotions.

« Fiston. »


Il avait toujours espéré, et le regretta dès lors que ce spectacle affligeant prit fin sur le hurlement retentissant d’une balle libérée.

Sevda Yilmaz — Holos, Éveillé Lydv


- Qu’est-ce que c’est ?
Posant son regard aussi pur que du verre sur les doigts serrés de Maddy, il avait compris, à sa façon de toiser le dossier, que son contenu lui déplaisait fortement. La faible lumière qui éclairait la pièce soulignait les traits crispés de son visage malgré sa peau charbonnée aussi bien que les voûtes des papiers qu’elle tenait fermement, à la limite de les déchirer.
- Du vrai et du faux, cracha-t-elle. Je ne sais pas comment il a réussi à constituer ce dossier, mais il va falloir resserrer notre garde.
Comme à son habitude lorsqu’une situation le dépassait, Sevda passa une main lasse dans sa nuque en laissant un grognement s’échapper.
- Je n’ai pas envie de me méfier de mes propres camarades.
- Il va bien falloir. Il semble que six ans n’aient pas suffi à faire couler l’affaire.
Sa voix s’était adoucie et emprunte d’une légère amertume. Maddy était avec le clan une sorte de mère qui, malgré sa sévérité inébranlable, ne supportait guère voir ses enfants se battre.
- Qu’as-tu fait du corps ?
- Je l’ai laissé aux bons soins d’Ed et Chris.
- Bien.
Elle se mordait toujours le bout du pouce en réfléchissant, tic qui ne manquait pas d’amuser son protégé quand il pensait, en parallèle, qu’elle le réprimandait à chaque fois qu’il se mordait la lèvre pour la même raison. Drôle de se dire que seize ans et le quotidien morbide des mafieux n’ont en rien altéré leur relation.
- J’en informerai Antonov, puis brûlerai ces papiers. Connaissant Serguei, il était bien trop prudent pour oser en faire des copies, mais ouvre tout de même l’œil, on ne sait jamais.
Sevda ne fit qu’acquiescer.
- Quoi qu’il en soit, ne laisse pas le fait que nous avons ce dossier s’ébruiter, pour que tous les éventuels complices se mettent à le chercher et qu’on puisse plus facilement les coincer. Tu as déjà Chris et Ed de ton côté, j’en parlerai à d’autres taulards histoire que vous ne soyez pas seuls sur le coup.
Une nouvelle fois, un hochement de tête dépourvu de convictions.
- Je ne pensais pas que Serguei nous trahirait. Enfin, qu’il trahirait Antonov.
Il ne releva les yeux qu’au passage d’une douceur exagérée, le frôlement d’une feuille d’automne qui portait encore toute la chaleur de l’été, et observa Maddy tandis qu’elle lui caressait l’épaule. Elle s’était détachée de la Maddy que tout le monde connaissait – celle intransigeante, intolérante, froide et susceptible – pour redevenir la splendide femme au cœur d’or qui l’avait pris sous son aile, il y avait bien longtemps déjà.
- Comment te sens-tu, Sevda ?
Comme une merde. Mais ça, il n’avait pas besoin de le dire. La question elle-même n’avait été posée que pour le tirer du silence dans lequel il se terrait sous l’effet du stress. Maddy était la seule à savoir que Serguei était son père. La seule à savoir que Sevda avait passé une grande partie de sa vie à le chercher. Et donc la seule capable d’entendre la tornade de pleurs qui hurlait dans son crâne sans parvenir à éclater.
- On ne pardonne pas les traîtres.
Jamais il ne l’avait dit avec autant de rage, cherchant tant bien que mal à se croire lui-même, à effacer ce sentiment de culpabilité rongeant, et essorer cet acide émotionnel. Il se laissa glisser dans les bras que Maddy lui tendait et, l’esprit rejoignant les étoiles qu’il apercevait à travers son velux, se mit à chanter.

° ° °

On ne pardonne pas les traitres.
Maman l’avait constamment aux bords des lèvres, cette phrase. Elle avait rarement l’air aussi absente qu’en la soufflant entre deux pensées éparses. C’était apparemment le seul souvenir que papa lui avait accordé en franchissant une dernière fois la porte de cette maison. Le seul qui ne lui avait pas été interdit d’un amour inconcevable.
Elle survivait jour après jour à ce manque constant, accrochée à quelques mots qui, sans contexte, ne faisaient aucun sens. Les yeux portés vers le pays où se battait son amant, probablement dans l’ignorance qu’il était devenu père, et la main posée sur le cocon gonflant de sa progéniture en se demandant si cette dernière hériterait du tempérament embrasé de son géniteur, de ses yeux clairs, de sa chevelure de platine et d’argent, elle naviguait dans son monde, inatteignable. Son enfant lui en voudrait peut-être d’avoir cédé à la tentation d’un soir, de le faire venir au monde pour un inconnu qu’elle n’avait vu qu’une fois et qu’elle ne reverrait sans doute jamais. Elle se sentait elle-même parfois coupable, sachant d’expérience que l’absence d’un parent creusait en l’enfant un trou qui ne cessait de s’approfondir. Peu importait comment celui restant tentait de le combler. Peu importait s’il essayait, tout simplement.
Et c’est ainsi que Sevda l’avait connue, tournée vers un horizon imaginaire, les lèvres pincées. Sa naissance n’avait apporté à sa vie qu’un brin de tourments et de douleur avant de l’abandonner dans cette monotonie gluante d’ombres et de silence. Maman n’était qu’un mot pour désigner le mirage qui hantait sa maison le soir, puis l’ange qui venait lui embrasser le front quand, la nuit tombée, ses pâles paupières cédaient à la fatigue. Impossible de l’attraper, de la sonder, de comprendre ce qu’elle pensait. Tout ce qu’il savait d’elle, c’était les quelques récits de sa vie passée qui l’accompagnaient au lit et le fait qu’elle l’aimait.
Le quartier eut tôt fait de s’inquiéter du petit, que l’on voyait jouer seul dans la poussière de la cour, sous les tentacules brûlants du soleil, un bâton de pacotille en main. Mais personne encore n’avait osé s’approcher sous le regard qu’il lançait aux passants - loin d’être froid, et pourtant effrayant par la clarté de ses yeux et l’impression s’en dégageant qu’il analysait tout, constamment, qu’il attendait quelque chose, qu’il parlait dans son silence.
L’étincelle de cette fadeur, c’était la boulangère à qui il demandait son baklava aux amandes chaque matin sur le chemin de l’école, bien qu’à son époque, il ne fût pas assez grand afin d’apercevoir son visage par-dessus le comptoir et la grosse caisse métallique où elle rangeait les maigres pièces qu’il lui tendait.

Sevda Yilmaz — Holos, Éveillé Lydv


- Prends soin de toi.
Maddy lui fit un signe d’au revoir qui, sous la faible lueur que projetait la lune depuis son zénith, semblait ralenti, presqu’irréel. Son protégé la regarda rejoindre les ténèbres du sommeil tangible du quartier, se demandant s’il parviendrait à s’endormir, lui aussi, malgré le boucan incessant qui régnait dans son esprit, avant de fermer la porte et rejoindre le salon.
- … Mh.
Son regard cerné balaya la pièce d’un air pire que neutre. Une légère brise le ramena sur une fenêtre qui donnait sur la ruelle adjacente le séparant de son voisin. Fenêtre qu’il pensait pourtant fermée. Les rideaux, vaguement luisants de par leur blancheur et leur transparence, suivaient une danse macabre que, la nuit venue, Sevda ne supportait pas. Anciens décors d’un souvenir pire qu’atroce selon lui - quand, à la même heure, maman avait été caressée par leur douceur trompeuse sans se soucier de l’homme qui l’attendait, dans un coin, un couteau en main -, ils allumaient en son for intérieur une méfiance glaciale qui l’effrayait lui-même. Sevda ne tarda guère à claquer fermement les battants en rouspétant. Et, étrangement, le même bruit qui s’en dégagea résonna entre ses oreilles alors qu’une douleur aussi vive qu’éphémère lui mordit la nuque. Putain, eut-il tout juste le temps de penser avant de sombrer dans l’obscurité.
Il se réveilla dans la pénombre rougeâtre d’une pièce où l’air se faisait frais et où l’ameublement restait indiscernable, tant par l’insuffisance de lumière que par sa vision troublée. Tout ce qui lui fut perceptible, c’était, à la vue, des pieds chaussés et, à l’ouïe, des respirations irrégulières, des soupires, des pas, des marmonnements, et une voix qui s’éleva près de lui.
- L’est réveillé.
Ah. Sevda se rendit compte qu’il était ligoté à une chaise, elle-même attachée à une poutre derrière laquelle ses bras s’écrasaient lamentablement.
- On dit bonjour, Sev’.
Le type qui lui parlait avait une voix familière. Sevda n’arrivait pas à suffisamment lever les yeux afin d’apercevoir plus que sa bouche affreusement ouverte sur une suite de dents jaunes et mal entretenues. Il parvint toutefois à compter trois silhouettes dans le fond de la pièce. L’une d’entre elles était visiblement avachie contre le mur d’en face, le regard vide de vie braqué sur lui.
Papa ?
- Qu’est-ce qu’il fout là ?
- On pensait que ça l’plairait de te voir baver.
On jeta à ses pieds quelques personnages de sa collection de lego, une photo prise avec Maddy quand il avait vingt ans, le portrait qu’il avait fait d’une gamine qui l’avait abordé alors qu’il dessinait dans un parc, et son harmonica vieille de plus de vingt ans.
- Ed et Chris…
Mauvais sourire provocateur de la part de son assaillant.
- Attendent sagement dans la pièce d’à côté, avec des flingues braqués sur leurs têtes, que tu nous dises c’que t’as fait de ce foutu dossier.
L’un d’entre eux – plutôt l’une, étant donné les formes de son ombre, s’avança jusqu’à laisser son arme se dresser sous son regard de verre. Une batte de baseball, dont la matière était difficilement devinable, qu’elle envoya fracasser sur ses petits personnages. Ce coup eut le même effet qu’une bombe, que le choc faisant suite à une longue chute depuis les toits les plus hauts qui puissent exister. Sevda manqua d’en hurler. Comme à chaque fois que l’on touchait à ses jouets, d’ailleurs. Comme à chaque fois qu’il s’énervait ou avait peur. Ses lèvres s’entrouvraient sur sa dentition si serrée qu’elle se briserait un jour, d’après les dires moqueurs d’Ed, mais aucun son ne s’en échappait. Pas même un grincement.
- T’as cinq jours pour parler. Tu t’doutes bien qu’on ira pas mollo. Et au cinquième, on f’ra rappliquer les flics ici avant de s’barrer. Et tout l’monde sait qu’ils attendent un rien pour t’boucler.
Elle leva à nouveau la batte. Visa. Frappa. Et le coup de l’arme sur son harmonica lui fit entendre un chant chagriné de mélancolie essorée, négligée, enterrée, ainsi que le fracas du peu de souvenirs auxquels il tenait.

° ° °


Harmonica, pensait-il en scrutant l’objet qui, dans ses frêles mains d’enfant, pesait encore lourd nonobstant sa petitesse. L’instrument était aussi froid que la pièce où Sevda dormait depuis que maman l’avait confié aux voisins. Il avait beau le tenir, une heure ou deux, de jour comme de nuit, son silence persistait et la chaleur de ses doigts refusait de s’y réfugier. Un peu comme une lettre d’au revoir. Ou comme cette lettre de prise en charge, rédigée avec soin par maman en tant que parent légal, et par les voisins qu’il ne connaissait pas, et abandonnée sur la table ronde de la chambre, elle-même vide le reste du temps, lui-même dépourvu de sens.
Les jours se ressemblaient de plus en plus et Sevda ne se voyait pas grandir. Ses sourires et son enthousiasme devenaient mécaniques, une habitude journalière, rien de particulier pour le peu de fois où l’on osait l’aborder, franchir l’étrange atmosphère d’absence et de songes qui l’entourait, affronter son regard glacé. Petit Sevda, pourtant étonnamment capable de rire trop facilement, d’affection rigoureuse, d’un entrain inépuisable. A se demander ce qu’il était advenu du fantôme que l’on voyait jouer seul dans sa cour, qui fuyait peut-être si l’on approchait.
Personne ne pouvait comprendre, ne pouvait ne serait-ce que percevoir le supplice qu’était de se sentir tout le temps, incessamment, inévitablement, là où on devrait être. Là où il devait être. L’impression de voir ses choix lui glisser entre les doigts, l’éviter, léviter trop haut pour ses petits bras. Même s’il sautait. Même s’il courait dans l’espoir idiot de s’envoler.
C’était insupportable de suivre un chemin parfaitement tracé, sans savoir pourquoi, même pour sa tête de bambin à peine remplie du monde extérieur. Et si, d’après sa famille d’accueil, douce et chaleureuse, une vie devait être menée afin de faire le bien, il pensait bien qu’il briserait ses chaînes s’il faisait ce qu’il ne fallait pas faire. S’il faisait le mal. S’il le devenait.
Le monde le connut bientôt comme l’espiègle chasseur, le monstre en devenir, toujours à la recherche des pires bêtises qu’un enfant de son âge pouvait effectuer, allant de voler des friandises à plus faible que soi au côtoiement du sombre secteur du trafic de drogues. Sa nouvelle maison, quant à elle, retrouvait l’esprit perdu et fragile qui, en franchissant le seuil de sa porte d’entrée, étouffait sa culpabilité dans ses jouets, le chant, la danse, le dessin, les études, retenant ses larmes de couler, de salir la pureté durement conservée de sa chambre.
Et, l’harmonica en main, Sevda redevenait l’enfant d’autrefois, celui que l’on voyait jouer seul, observateur et patient, avec cet air d’attendre quelque chose, ces yeux curieux que l’on lui connaissait mieux, ce sourire discrètement formé entre deux coups de pinceau. S’il soufflait parfois dans son instrument, c’était pour encourager son désir de liberté, pour pleurer à sa façon, pour dire à maman qu’elle lui manquait tout sachant pertinemment que, depuis la Russie, jamais elle ne l’aurait entendu.

Sevda Yilmaz — Holos, Éveillé Lydv


- Pourquoi tu n’avoues rien ?
Une voix féminine. Il n’en avait entendu aucune depuis son arrivée ici, sachant que seule une femme se trouvait parmi ses assaillants, et qu’elle seule gardait le silence en compagnie du cadavre qui pourrissait près d’elle.
- La ferme. J’ai besoin de dormir.
Il voulait garder les yeux fermés et profiter du peu de répit qu’on lui accordait quotidiennement. Les blessures du jour brûlaient plus que jamais, laissant couler son sang sur les miettes de ses anciennes possessions et les cendres de la photo, le souvenir fluet du cadre. Et cette douleur était infime comparée à l’embrassade glaciale de la colère qui lui brouillait les tripes. Une tonne d’émotions ne cessait d’alourdir ses épaules, il en arrivait plus à chaque instant, drainant l’énergie qu’il lui restait après avoir encaissé les coups, les cris, les insultes.
- A quoi ça te servirait, de pioncer ?
Il lui fallut une force inouïe pour hausser les épaules.
- Aucune idée. A tenir plus longtemps avant d’y passer, je suppose.
Quelques bruits de pas lui vinrent aux oreilles. La femme se déplaçait et s’arrêta à quelques centimètres à peine de lui, s’il se fiait à ce qu’il entendait.
- Ils ne comptent pas te laisser mourir. Ce serait trop gentil.
Sevda le savait. Ses agresseurs prenaient le temps de désinfecter ses plaies avant de l’abandonner quelques heures.
- Tu devrais parler, ajouta-t-elle.
Il y avait quelque chose, dans le timbre qu’elle utilisait. Un brin de sincérité qu’il avait peur de confondre pour de la fausse compassion. Sevda se redressa difficilement sur son dossier afin d’apercevoir le visage de son interlocutrice. Ce ne fut pas tant les boucles sauvages et rousses qui se bousculaient pour cacher ses yeux d’un vert lumineux malgré la noirceur de l’endroit qui l’étonnèrent, mais surtout les perles aqueuses qui menaçaient de rayer ses joues tachetées. Elle se tenait étonnamment droite pour ce que révélaient ses traits sur son état moral, dégageant ainsi une sorte de force sensible qu’il pouvait autrefois trouver chez maman en temps pluvieux.
- … On se connaît ?
Elle secoua doucement la tête. Ses cheveux flamboyants dansèrent autour de son visage fin et attrapèrent en chemin les quelques larmes qui amorçaient leur descente.
- Pas tellement, dans ton cas. Tu connais un peu tout le monde à la Bratva, j’t’en voudrai pas de ne pas reconnaître ceux qui ne t’ont parlé qu’une fois.
- Mais encore ?
Il l’observait d’une intensité bien rare pour un rêveur, curieux de comprendre d’où lui venait cette impression de la connaître, tandis qu’elle s’accroupît. Une chevelure aussi brûlante et un regard aussi clair n’étaient pas donnés à tout le monde.
- Ça remonte à y a neuf ans. J’étais une jeune femme paumée, le genre qui déprime après avoir cassé avec son mec.
- Neuf ans…
Je suis si vieux que ça ? fut sa seule pensée relevable.
- T’avais débarqué de nulle part pour t’installer à ma table et boire dans ma tasse de thé. J’te connaissais même pas.
- J’ai fait ça ?
Une envie de rire enfla. Il se retint de justesse, bien qu’il remarquât le sourire qui s’était dessiné sur elle.
- J’ai eu envie de te gifler. Au lieu de quoi j’me suis mise à chialer.
- Je m’en souviens, oui.
Il l’avait décelé, de loin, ce poids qui encombrait ses traits de jeune adulte, cette musique qu’elle jouait sans s’en rendre compte, installée seule sur sa table, désintéressée du brouhaha qui l’entourait. Elle avait les cheveux plus longs, un style vestimentaire plus décent ; une apparence soignée, en soi, qui en rien ne cachait l’ombre qui la suivait. Aucune autre idée pour l’aborder ne lui était venue, si ce n’était de prendre place auprès d’elle et de jouer sur la franchise.
- Et tu m’avais parlé, puis écoutée. Et quand j’t’avais demandé pourquoi tu le faisais, tu m’avais dit que quelqu’un l’avait fait pour toi. Une parfaite inconnue à l’époque, elle aussi.
Une dénommée Maddy.

° ° °


Maddy. Ce nom sonnait drôlement creux. Il n’en était pas moins hantant pour autant. A sa sonorité se dessinaient les lèvres pulpeuses et tirées en un sourire admirable de la femme qu’il avait croisée en sortant de prison. Celle qui lui avait dit de ne pas laisser tomber après l’avoir écouté, consolé et encouragé pendant qu’il se lamentait dans son coin de rue, incapable de rentrer chez lui. Il avait pourtant dix-huit ans, en ayant perdu maman alors qu’elle était revenue le chercher après tant de temps à s’être absentée, en ayant perdu trois ans à attendre que quelqu’un, ou quelque chose, prouvât son innocence alors qu’on l’avait accusé d’homicide. Dix-huit ans, dans un pays qu’il avait à peine eu le temps de visiter, dans un pays où maman voulait tant s’installer afin de retrouver son père.
Mais Maddy lui avait dit que le monde n’était pas si noir. Il suffisait de relever la tête pour voir par-dessus la folie ambiante qui régissait sur la Terre. Sevda ne comprenait pas encore bien le russe, et encore moins l’anglais, mais il avait étrangement compris ce qu’elle avançait. Car sa voix atteignait plutôt son cœur, car son regard lui riait, il avait tout simplement envie de la croire, de céder à l’espoir. Alors il faisait ce qui pouvait être fait dans sa situation, passant des livraisons aux régulières sessions de pole dance dans la boîte du coin, des services à domicile aux dangereuses voies de facilité, renonçant à se battre pour se libérer de ses chaînes, afin de simplement vivre. Et se résigner à suivre ce qu’il avait l’impression d’avoir à faire n’était pas une mince affaire.
Il avait revu Maddy de sa propre volonté. Il espérait trouver chez elle l’aide qu’il avait toujours attendue pour calmer sa peur, sa constante frustration, son cumulonimbus de pensées que l’alcool et les blessures sur ses bras ne contenaient plus.
C’était initialement pour elle qu’il s’était lié, puis joint à la mafia. Qu’il essayait de changer, de devenir meilleur, de se défaire de ces incessantes envie de renverser un pot de fleur et buter dans le premier pied qu’il rencontrait en se souciant aucunement du foutoir qu’il créait derrière lui. C’était pour elle qu’il avait tout laissé derrière en s’engageant dans les pires missions qui soient. Qu’il avait levé l’arme, qu’il l’avait pointée entre les sourcils du policier qui les avait suivis jusqu’à leur lieu d’échange, qu’il avait tiré. C’était pour elle.
Ou, du tout moins, il se forçait à le croire jusqu’à ce qu’il réentendisse cette voix imaginaire lui souffler d’un air froid qu’il faisait simplement ce qu’il était destiné à faire lorsque le corps de sa victime tomba, inerte, caressé par le vent.

Sevda Yilmaz — Holos, Éveillé Lydv


- Tu ne devrais pas pleurer pour quelqu’un comme moi.
Le souvenir de sa première victime lui éraflait le cœur lorsqu’il voyait le cadavre de son père, qui avait subi le même sort. Cet évènement avait dû se répéter quelques fois, d’une ressemblance si prenante qu’elle lui rappelait combien il était prisonnier d’un devoir qu’il ne connaissait que trop peu. Avec le temps, il avait fini par comprendre que quelqu’un attendait de mourir par ses mains, sans jamais savoir qui et encore moins pourquoi.
- On décrit les adultes surdoués comme des êtres excessivement empathiques. De l’empathie, j’en manquais suffisamment pour qu’on me prenne pour un génie. Mais, non, je suis un adulte surdoué, et rien de plus. Paradoxal, non ?
Tuer n’était difficile que dans la démarche pour ne pas se faire prendre, pour effacer les preuves. Sevda n’avait pas peur d’arracher une vie. Sevda ne regrettait pas de le faire. La tristesse qui s’emparait de lui quand l’acte prenait fin ne venait que de son incapacité à comprendre pourquoi tuer ne lui faisait ni chaud ni froid.
- Un adulte surdoué… Ce terme ne veut rien dire, pour moi. Il n’exprime rien. Il m’a juste aidé à me perdre un peu plus dans ma démarche pour me connaître mieux. Tu n’imagines pas à quel point j’étais dépité en sortant de cette salle. J’avais économisé pour passer ce test, et ça n’a mené à rien.
Elle baissa les yeux. Elle n’avait pas l’air de réaliser ce que Sevda avait compris. Les bruits de pas n’étaient pas venus uniquement d’elle. Certains étaient bien trop lointains.
- C’est Maddy qui m’a tout simplement fait comprendre que je suis un entre-deux. Peut-être parce que mon tempérament et mon cerveau tombent difficilement d’accord, je ne sais pas. Ma conscience est rarement en paix avec mes émotions, mes sentiments. Je peux ressentir sans comprendre. Je peux comprendre sans ressentir. Je peux comprendre et ressentir tout comme ne rien comprendre et ne rien ressentir. Je peux en décider, même si la plupart du temps, j’en suis inconscient.
Je suis désolé.
- Alors ne va pas croire que c’était par compassion, ou même par pitié, que je suis venu t’aider, ce jour-là. Je me serais senti coupable en ne l’ayant pas fait. Et ma culpabilité, je ne la tire pas de mes actions.
Je suis tellement désolé.
- Mais du fait que je ne suis pas capable de regretter ce que je suis, même en prenant exemple sur Maddy.
En la voyant ainsi, calme, silencieuse et si fragile, il avait envie de lui donner une chance.
- Regarde-moi.
Amblygonite dans le quartz.
- Je suis pitoyable au point de prendre sur mes propres sentiments pour gagner du temps.
Mais aucune déception dans ses prunelles.
- Ça n’change rien pour moi, Sevda.
Il ne remarqua qu’à cet instant le téléphone qu’elle tenait, le message qui y était inscrit. « Il est chez Lucas. Venez vite. » Elle faisait tout simplement semblant de ne pas les entendre arriver. La seule porte de la pièce vola en éclats, cédant le passage à trois taulards. Parmi eux, Maddy, qui laissa l’agresseur aux mains de ses accompagnateurs et s’empressa de libérer Sevda.
- Et… Blodwyn ?
- Ne t’en fais pas, Brad est avec elle.
Il se releva tant bien que mal, un bras pendu sur les épaules de sa confidente.
- Je ne comprends pas…
Ses yeux se posèrent inévitablement sur l’inconnue. Elle ne bougeait guère. Tenue par des bras costauds, elle n’imposait aucune résistance et, pourtant, ignorait tout aussi bien leur flot de questions.

° ° °


Non, je ne comprends pas. Il y avait beaucoup de choses que Sevda comprenait. Les mathématiques, la physique, la logique, l’anglais, le russe ; il assimilait rapidement ce qui était nouveau et avalait à grandes goulées ce que Maddy lui avait enseigné et lui enseignait encore. Ces connaissances ne lui servaient toutefois à rien lorsqu’il était question des raisons du cœur.
Suite à sa première victime à ses vingt-quatre ans, ils avaient jugé précautionneux de quitter Moscou. Voire d’abandonner la Russie. La proposition de Maddy de rejoindre son pays natal, les Etats-Unis dont Sevda n’avait entendus parler que dans les films, avait été la première et la seule qu’il avait écoutée. Et elle s’était occupée de tout : des papiers, du billet, du logement. Alors, en se tenant devant cette petite maison, qui avait appartenue à la sœur cadette de Maddy, décédée deux ans avant leur arrivée, Sevda ne pouvait penser à autre chose : il ne comprenait pas d’où venaient ce flot d’attentions, cette confiance sans égale que Maddy lui faisait boire.
Cependant, il voulait essayer de donner un sens aux attentes de Maddy, aux pulsions qui le prenaient, aux évènements qui s’enchaînaient. Alors, sur un soupire, il s’était engagé à l’intérieur. L’aménagement avait duré une semaine tout au plus, comme la maison avait été laissée meublée et que les affaires de Sevda tenaient tout simplement dans un sac à dos, à l’époque.
Mais il se déteignait dans toutes les pièces, qui ne cessaient de prendre en couleurs, en formes, en décorations depuis qu’il avait débarqué, assumant la responsabilité d’un toit malgré le peu de temps que son quotidien lui accordait. Habiter quelque part où il pouvait se sentir chez lui avait développé une certaine sensibilité en son fond, bien qu’il ne l’avouât jamais de lui-même en jouant l’excuse du fait que c’était un devoir qu’on lui avait attribué de garder cet endroit à l’abris des magouilles mafieuses.
Il eût tôt fait de se débarrasser de ses anciennes habitudes. Adieu l’abus d’alcool, le besoin de souffrir.
Il devint même l’un des membres les plus actifs, les plus impliqués, les plus minutieux du groupe.
Pourtant, même après, en regardant derrière lui, en méditant sur le chemin qu’il avait parcouru, il se questionnait encore sur ce qui l’avait poussé à poursuivre. La tendresse de Maddy, le désir de vivre, cette impression d’avoir à accomplir quelque chose.
Il ne comprenait pas.

Sevda Yilmaz — Holos, Éveillé Lydv


- Salut.
- T’as une sale gueule.
Parle pour toi, eut-il envie de dire. Ed, que l’âge ne lâchait plus, lui adressa un sourire sarcastique et ridé comme il savait bien le faire et lui céda le passage.
- Maddy m’envoie te parler d’un truc. Tu te souviens de ce con haut placé qui a accusé la Bratva d’avoir kidnappé sa femme ?
- Ah, oui. Cet imbécile. L’est lié aux irlandais, non ? J’suis pas sûr que ça ait plu à l’Irish Mob qu’il nous provoque comme ça.
- Je ne sais pas comment ils ont réagi de leur côté. Dans tous les cas, je doute que les autorités prennent cette histoire au sérieux tant qu’on ne leur donne pas de raisons pour le faire, étant donné qu’il n’y avait aucune preuve de notre passage sur les lieux… si ce n’est qu’on aurait tenté de l’assassiner en empoisonnant le petit déjeuner admirablement préparé par son épouse. Il prétend qu’il n’y a que nous qui pourrions avoir l’idée de le buter.
- C’est qu’il est fier, le bonhomme.
Sevda haussa les épaules autant qu’il en était capable sous ses bandages.
- Une petite enquête a été ouverte, le genre qui ne dure pas longtemps. Mais, passons. Un trésorier a pas mal amassé de mises à prix anonymes concernant sa femme... depuis sa disparition, quelqu’un cherche absolument à la faire tuer, et Maddy soupçonne son propre mari. Le taulard nous a quand même proposé d’accepter les requêtes et de faire passer ce meurtre pour un suicide, comme ça fait une belle occasion de se débarrasser d’elle et des problèmes qu’elle nous apporte.
- Ça risque pas de faire lever les suspicions ?
- Si, justement. Si elle meurt, par n’importe quel moyen, ça va compliquer les choses de notre côté. Un gars étroitement lié à l’Irish mob accuse la mafia russe d’avoir kidnappé sa femme, et on la retrouve morte, quelques temps plus tard. Si on en restait là, encore, ça passerait, mais…
Par réflexe, bien qu’inutilement une fois à l’intérieur, il regarda autour de lui avant de se pencher vers son ami.
- J’ai trouvé la dame il y a quelques jours, la veille d'avant que je me fasse assommer, il me semble. Blodwyn. Et plutôt que de la tuer, j’ai décidé de la faire parler, et la situation est beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît. C’est elle qui a tenté d’assassiner son mari, comme on s’en doutait. Mais elle fait également partie de la mafia irlandaise, ainsi que toute sa famille, et est fort probablement considérée comme une traitresse suite à sa connerie. Et pas qu’un peu. Son mari est grandement impliqué dans la majorité de leurs trafics.
L’expression surprise d’Ed lui rappela douloureusement celle que son père avait eue en apprenant qu’il avait un enfant.
- Elle a donc pris la fuite, ce qui a donné l’occasion à son mari de lancer un avis de recherche en nous fourrant dans son sac. Je pensais la rendre à l’Irish Mob. Le problème c’est que, s’ils ne veulent plus d’elle, ils pourront tout aussi bien se servir d’elle à notre défaveur. En la tuant, par exemple. Difficile de prévoir leurs actions, alors ce serait un risque dangereux à prendre.
- Si je comprends bien, ‘faut la garder en vie ?
- Jusqu’à ce que l’affaire s’étouffe, oui.
Sevda se redressa alors et se passa une main dans la nuque, soupirant.
- Tu t’rends compte qu’on est cuits s’ils découvrent qu’elle est effectivement avec nous ?
- Moins que s’ils la découvrent morte ou si elle disparaît définitivement. Tant qu’elle est en vie et en bonne santé, on pourra toujours négocier. Maddy est d’avis qu’il faut éviter les conflits inutiles, surtout avec les irlandais, c’est déjà assez compliqué comme ça avec eux. C’est là que tu interviens, Ed. Tu dois nous trouver un gars hors de la mafia chez qui on pourra la caser si ça dégénère. Pour l’instant, on la garde avec nous, c’est plus simple pour garder un œil sur elle. Vu la tornade que c’est quand elle s’y met...
Second soupire de sa part.
- Ah, j'oubliais. Tiens, Sev. Bon, il n'vaut pas celui que t'avais, mais tu pourras quand même nous jouer un morceau ou deux le temps de t'en trouver un neuf.

° ° °


Blodwyn. En la suivant, Sevda s’attendait à une dame de luxe, le genre qui se promène en faisant éclater sa grandeur, le genre trop délicate pour oser répliquer à une menace. Pas à une furie avec de la force dans les bras – il l’avait appris à son grand désespoir quand, en se glissant derrière elle pour lui proposer une négociation, elle s’était retournée à une vitesse folle pour lui envoyer un poing plus que parfait dans la joue droite. Et lui qui pensait tout de même pouvoir l’attraper avait amèrement réalisé qu’on l’avait bien entraînée, cette dame. Son entre-jambe douloureux en témoignait.
Il avait été difficile de lui faire comprendre qu’il ne comptait pas la tuer, tantôt à coups de courses poursuites, tantôt à coups de débats incontrôlables, jusqu’à finalement trouver la bonne prise pour l’immobiliser suffisamment longtemps afin de lui exposer ce qu’il pensait concrètement de cette situation.
Maddy parlait cependant mieux aux femmes, alors, avec Brad, ils avaient accepté de l’accueillir chez eux deux ou trois jours afin de lui expliquer calmement les enjeux de cette affaire. Maddy en avait également profité pour la masquer un peu mieux en lui changeant de style.
Il avait été prévu que Blodwyn s’installât tout de même chez Sevda, qui détenait l’une des maisons les plus propres de la mafia, lorsque Maddy aurait confirmé sa coopération. Cette dernière irait à ce moment en discuter avec Antonov.
Ce plan avait été quelque peu retardé par cet enlèvement inattendu, ce qui n’empêcha pas Sevda d’aménager le bureau en y montant un sommier avec les moyens du bord.

Sevda Yilmaz — Holos, Éveillé Lydv


« Chris ! »


Son souffle lui manquait. Il avait parcouru les toiles de la ville comme une araignée en entendant que l’on avait aperçu Chris. Il n’avait pas revu le meilleur ami de son père depuis qu’ils avaient été enlevés.

« J’ai échoué, Sevda. »


Sa voix était brisée ; ses lèvres, tremblantes.

« J’aurais dû te tuer quand j’en avais l’occasion. Je ne sais comment, tes yeux m’en avaient dissuadé. »


Il ne comprenait rien à ce qu’il débitait. Alors, tendant doucement une main, il l’incita à revenir vers lui. A poser cette chose qu’il se pointait sous le menton.

« Ta mère aurait été fière de toi. D’avoir fait ce qu’elle n’aurait jamais réussi à faire et levé cette arme.»


A abandonner tout ce qui faisait d’eux des criminels. Rien qu’un instant. Un tout petit instant.

« C’est toi qui l’as… »


L’éclatement de l’arme en libérant son projectile l’interrompit. Il ne resta plus que le vibrement insensé du téléphone de Chris, qui lui avait échappé lors du tir. Sevda le prit, lisant à contrecœur ce qui y était affiché.

« Alors, Sevda. Tu t’amuses ? - Unknown. »


Et il serra les poings, tout bonnement incapable de réfléchir.

La justice est une rose macabre.

Rapport à l'univers:



Pseudo : Doudouille. Semza. Myh. A vous le choix Âge : 18 ans Comment as-tu découvert le forum ? : Cyan, reviens ici Le dernier mot : .......... flemme


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LVL
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Cyan D'Ambrosio

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Cyan D'Ambrosio
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Cyan D'Ambrosio
Mer 17 Avr - 21:42

Nooon, reste loin de moi, merci /paf

Ravi d'te voir débarquer (aussi rapidement jpp de toi), trop hâte de voir ta fiche terminée et d'pouvoir rp de nouveau avec toi ! (oui je devrais terminer ma fiche aussi, I know)

kiss

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LVL
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Ezra Warschawski

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Ezra Warschawski
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Ezra Warschawski
Mer 17 Avr - 23:23

Non mais il faut arrêter de me pousser indirectement à poster sur vos fiches là, c'est pas possible...

Bienvenue toi ! swag
Je crois qu'on te l'a déjà dit mais.... J'approuve de ouf ta référence omfg olàlà je...
Juste, comme les détails sont importants (comment ça y a que moi qui m'en préoccupe ? /krev), c'est Mikhail Jirov heart2
(J'APPROUVE PAS L'ICON QUE TU AS CHOISI DE LUI THO /meurt)
En tout cas, j'aime déjà ce petit bout de fiche, et j'ai évidemment hâte d'en lire la suite (un loyal mauvais... ça traîne pas à tous les coins de rue ça)

Bon courage pour la suite ! jump2

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LVL
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Harper Atwood

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Harper Atwood
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Citation : Je ne veux surtout pas qu'on tienne à moi comme au bonheur parfumé aux fleurs en vaporisateur...
Harper Atwood
Ven 19 Avr - 17:59

owo une nouvelle tête ? BIENVENUE love

je suis déjà emballé par ce début de fiche, ton style passe crème franchement. wow

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LVL
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Ada Zheng

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Ada Zheng
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I've come to talk with you again.
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Quartier de domicile : Paradise — Karneval Casino
Alignement : Chaotique Neutre
Citation : I've come to talk with you again.
Ada Zheng
Ven 19 Avr - 21:53

Welcome ! love


Ohoho, je vois déjà des liens complexes se profiler à l'horizon yy En tout cas, je suis très intriguée par ce début de fiche qui envoie du lourd ♥️

Bonne chance pour la suite swag

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LVL
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The Good Place
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Nero Wang

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Nero Wang
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Citation : Hello darkness my old friend.
Nero Wang
Dim 21 Avr - 23:53

Bienvenue sur le forum YAAAA2
Effectivement, début de fiche plus que prometteur en perspective, tout ça risque d'être fort intéressant heart
Bon écriturage !

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LVL
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Morphée Beauregard

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Citation : I dreamed a beautiful dream, you were there as well as I… #eed543

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Morphée Beauregard
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Citation : I dreamed a beautiful dream, you were there as well as I… #eed543
Morphée Beauregard
Lun 22 Avr - 2:36

bienvenue bienvenue play

j'aime beaucoup beaucoup ton style d'écriture et ce début de fiche donne grave envie de lire la suite, et c'est un perso très intéressant ! courage pour finir du coup, en espérant que tu te plaises ici what

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LVL
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Sevda Yilmaz

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Citation : (quand j'en trouverai une)

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Sevda Yilmaz
Stranger Things
21
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34 ans
Tueur à gage et brigadier chez Bratva
Peccole Ranch
Loyal mauvais
(quand j'en trouverai une)
Messages : 21
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Âge : 34 ans
Emploi : Tueur à gage et brigadier chez Bratva
Quartier de domicile : Peccole Ranch
Alignement : Loyal mauvais
Citation : (quand j'en trouverai une)
Sevda Yilmaz
Mer 8 Mai - 22:38

XPDOKRJFHFNDJSLMRFG
FINIIIIIIIIIIIIIIIIII PFOUF
me voilà du coup, ayaya
Je remercie les admins de m'avoir accordé du temps heart3 Je peux enfin écrire mes petits messages de remerciements pour vos ch'tit messages tout cute(malheureusement je n'aime pas poster quand ma fiche n'est pas complète, je ne sais pas pourquoi, ça me perturbe *Doudouille et les blocages cérébraux*)

Cyan - Bah j'ai pas tenu, rien qu'à la bannière Persona j'ai cédé alors bon… et je t'ai dit de revenir, on a des rps à amorcer D8<

Ezra - C'est pris en note. heart3 Merci pour le message de bienvenu et le détail capital du nom qui m'a échappé, comment ai-je pu Sirius the Jaeger dans mon cœur jusqu'à la fin ET BON SANG DE BON BOIS, TU PARLES MAIS T'AS DAZAI azerjgonlkjs :hearts:

Harper - Merchiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii  snif

Ada - Merci ♥ Disons que j'aime bien foutre le bordel autant dans ma chambre (quand j'en ai une) que dans les histoires de mes personnages et les mafieux accessoirement mais passons outre


Nero - Sankyu  YAAAA2 Comment dire que je me marrais tout seul en imaginant un turc devenu russe parler anglais en alternant les accents turc et russe selon son humeur

Morphée - Merchi Morphée heart3 (Comment appelle-t-on un escalator en panne ? un escalier)

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LVL
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How I Met Your Mother
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Kósmos

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Âge : 404 ERROR NOT FOUND
Emploi : ACCESS DENIED
Quartier de domicile : 502 BAD GATEWAY
Alignement : Non-aligné
Citation : Suit up! Cause it's gonna be legen – wait for it – dary. Legendary!

https://fr.wikipedia.org/wiki/Univershttps://i.imgur.com/iiQssyD.jpg


Kósmos
How I Met Your Mother
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12
404 ERROR NOT FOUND
ACCESS DENIED
502 BAD GATEWAY
Non-aligné
Suit up! Cause it's gonna be legen – wait for it – dary. Legendary!
Messages : 250
Karma : 12
Âge : 404 ERROR NOT FOUND
Emploi : ACCESS DENIED
Quartier de domicile : 502 BAD GATEWAY
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Citation : Suit up! Cause it's gonna be legen – wait for it – dary. Legendary!
Kósmos
Sam 11 Mai - 20:13

#Ba dum tss!
 

Félicitations
T'es des nôtres, maintenant, plus moyen de faire marche arrière !

Installation
Crime, mystère, mensonges et trahisons... L'Univers adhère à ce mélange et à ce background qui utilise plutôt bien les gangs  yy
Tu as une jolie plume, points bonus pour la structure du récit (c'est bien possible qu'il existe dans ce staff un fanatisme des chronologies alambiquées, allez savoir) et bonne immersion dans l'univers ; on valide !

Conditions générales d'utilisation
ARTICLE 1 : Objet
Les présentes conditions générales d'utilisation ont pour objet l'encadrement des modalités de mise à disposition des services généreusement proposés par l'Univers.

Les conditions générales d'utilisation doivent être acceptées pour que chacun joue pleinement son rôle. La participation au jeu tient lieu d'accord.

ARTICLE 2 : Impératifs
Pour une expérience optimale, chaque utilisateur devra recenser son avatar et retranscrire fidèlement son memento. Il lui sera également demandé de consulter les intrigues pour procéder aux mises à jour requises.

ARTICLE 3 : Accès aux services
L’Univers permet à ses agents l’utilisation des services suivants :

Facilité de rencontres et d'évènements : Introduction d'une demande de RP ou recherche d'inspiration dans les défis ou mini intrigues.

Système de jeu : Mise à jour de ses points Karma, perspectives d'avenir brillantes grâce au lancer les dés et intervention d'un PNJ pour relancer la machine.

Nouvelle interface : Mise à disposition de modèles RP pour une meilleure qualité visuelle.

ARTICLE 4 : Données personnelles
Les informations demandées aux utilisateurs sont nécessaires pour répondre à leurs questions, prendre en compte leurs suggestions et améliorer leur expérience durant leurs absences.

ARTICLE 5 : Disposition supplémentaire
L'utilisateur est invité à partager son expérience de l'Univers sur son profil Hivee.


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